Dimanche 29 - Dernier jour du SNAP
SNAP jour #3
Courts métrages
Après un petit déjeuner avec Anaïs et M.B., nous avons déjeuné dans un restaurant asiatique, et une fois n’est pas coutume, nous avons pris une gauffre dans un salon de thé pour le dessert.
Nous étions prêts pour la dernière journée du festival qui avait lieu au cinéma d’art et d’essai Le Nova.
Le cinéma Nova, qui hébergeait la dernière journée du festival
La première partie consistait à la projection de 4 courts métrages:
- L’un au sujet d’une webcameuse handicapée
- Le suivant sur une actrice / productrice sud-américaine
- Un autre sur le TDS chez les jeunes liés à des histoires de drogues, d’overdose et de viol
- Diverses anecdotes de TDS
Le troisième était de loin le plus difficile à regarder, car filmé un peu en mode “blair witch” pour la forme, sur des sujets difficiles (drogues, viol) pour le fond. Bref, je trouvais que cela faisait plutot un argument en faveur des abolitionnistes, mais d’un autre coté, cela avait aussi pour effet de montrer honnêtement que le TDS n’est pas nécessairement “tout rose” comme milieu.
Conférence
La journée a continué sur une conférence, animée par une étudiante en arts il me semble, qui repassait sur la représentation du TDS via des reportages d’archives et des extraits de films.
Celluloid Bordello
Le festival se terminait sur la projection du film “Celluloid Bordello”, qui reprenait un peu ce qui avait été évoqué lors de la conférence précédente, mais présentait également des témoignages d’anciennes actrices pornographiques, Annie Sprinkle notamment. J’en ai retenu que même si l’écrasante majorité de la représentation du travail du sexe au cinéma était soit “la personne à sauver en mode parcours de sortie” (Pretty Woman), soit la personne méprisée qui se fait massacrer physiquement dans l’indifférence, il y avait quelques rares contre-exemples, permettant d’espérer qu’on sorte des clichés habituels dans le futur.
Suffisemment fatigués, nous avons fait le choix de rentrer à l’hôtel, en prenant à nouveau un peu de poulet et un cornet de frites sur le trajet du retour.
Cornet de frites de chez Fritland