29 August 2018

Lekoni et les Plateaux Batéké

6 heures du matin, nous nous levons pour reprendre la route, mais cette fois-ci, nous resterons sur la RN16. Nous rejoignons un cousin de Christelle, Romaric. Le programme de cette journée: safari sur les plateaux Batéké, point de vue du Canyon Rose, et visite de l’usine d’embouteillage d’eau minérale Andza située à Lekoni.

Le safari valait vraiment la peine: de grands espaces de savanne, parsemé de forêts au loin, et pas une âme qui vive à des kilomêtres. Et nous avons pu apercevoir des animaux: des Oriks et des Bubales. Et la sortie était 3 fois moins chère qu’à la Lopé.

Safari sur les
plateaux Batéké
Safari sur les plateaux Batéké, avec au loin des animaux, je ne suis plus très sur de quelle espèce il s'agit.

Nous sommes allés ensuite voir le canyon rose, accessible facilement depuis Lekoni, avec quelques kilomêtres de piste sur la fin. La formation géologique est tout à fait surprenante, et la légende veut, d’après notre guide, que personne ne soit descendu dans le coeur du canyon, ce qui semble difficilement crédible.

Canyon Rose
Le Canyon Rose, à une vingtaine de kilomètres de Lekoni, et à peu près autant de la frontière avec le Congo.

Nous avons pris notre repas du midi dans un restaurant de Lekoni “La cour des grands”, où nous avons payé 17k XFA pour 5 personnes (environ 25 euros). Leur piment était la aussi très bon, et nous avons négocié pour repartir avec un bocal. Nous avons goûté de la viande de chat huant (le félidé, pas la chouette hulotte, il semble qu’il y ait une ambiguité la dessus sur Wikipedia).

L’après-midi, nous avons visité l’usine de pompage et d’embouteillage Soboleco, qui produit l’eau minérale ayant le monopole au Gabon: La Andza. L’eau pompée n’est quasiment pas traitée, si ce n’est un passage aux UVs pour satisfaire aux normes ISO en vigueur.

Après un passage au marché pour acheter de l’ignam (une sorte de racine ayant une texture et un goût de pomme de terre), sur commande de la mère de Christelle, nous sommes rentrés à Franceville.

Régis, la personne nous ayant accompagné au restaurant le soir de notre arrivée tenait à nous dire au revoir, et nous avons pu siroter avec lui une bouteille de Chateau Margot de 2010.

Le temps de récupérer Colette - la dame chez qui nous avions pris le repas la veille - en ville, et commander des Kotis et des brochettes, nous avons improvisé un repas un peu plus compatible d’un point de vue d’Européens que les précédents. Pas d’offense vis à vis des repas traditionnels gabonais, mais c’était agréable de retrouver des choses situées un peu plus dans ma zone de confort.

Radio
Ubuntu
Radio-Ubuntu, panneau situé non loin de là où nous avons commandé nos brochettes. En bon linuxien, je ne pouvais pas passer à coté sans le prendre en photo ...