Traversée Libreville / Port-Gentil
Nous profitons du matin pour préparer notre sac, sachant qu’il faut potentiellement prévoir aussi notre escapade à Franceville de la semaine suivante, ne sachant pas trop si nous aurons le temps de repasser par chez Christelle avant de prendre le train.
À l’embarcadère, nous croisons furtivement Maman Marie, car elle avait oublié son jeu de clé de chez Christelle, et elle nous confirme le planning de la fin de notre périple: comme nous rentrons de Franceville le vendredi avant le weekend de notre retour en France, nous devrions avoir le temps de récupérer nos vêtements chez le tailleur, et même d’assister à un mariage traditionnel le samedi de notre retour en France !
La traversée en bateau, d’une durée d’un peu moins de 3 heures n’a pas été une partie de plaisir au départ: mon GPS indiquait une altitude variant de 7 à 10 m en permanence, ce qui donne une idée des montagnes russes que l’on subissait. Il était par ailleurs assez délicat de se balader dans le ferry tout en gardant son équilibre.
Il y avait des écrans qui diffusaient des clips, et notamment une chanson provenant de l’ethnie de Christelle, que visiblement Rebecca, un des enfants que l’on convoyait chez Graziella connaissait aussi car elle semblait la fredonner légèrement. Cette chanson, on la retrouvera à plusieurs moments au cours du périple, notamment pendant le mariage à Port-Gentil.
Amandine - Solidarité familiale
La chanson est dédiée à Thierry Abeloko, une personalité gabonaise, et les paroles racontent que dans toute famille, une personne sert en général de pilier pour structurer ladite famille.
Nous sommes arrivés chez Graziella vers 21 heures et nous l’avons attendue, celle-ci arrivant par avion avec ses 2 enfants un peu plus tard.