Première pose de pieds dans l'hémisphère Sud
Nous nous réveillons un peu avant 5 heures du matin, car un long trajet en voiture - long en terme de temps plus que de distance -, direction la réserve de la Lopé. 10 heures de route prévue avant d’atteindre notre destination.
En effet, nous alternons des routes en très mauvais état avec des portions où Romuald roule à 130km/h malgré l’absence de séparation centrale et la présence de piétons sur ce qui veut bien servir de trottoirs. Le vélotaffeur qui sommeille en moi crie au scandale, intérieurement.
Je l'ai jamais eu, celui-la, aux questions du code de la route @panneauxbiche #martineAuGabon pic.twitter.com/0JLDG940D0
— Pierre Mauduit (@pmauduit) 15 août 2018
Nous faisons un arrêt à Ndjolé, où nous dégustons nos premiers “coupés coupés” (des morceaux de viande de boeuf grillés), accompagnés de “beignets” - autre nom donné aux fritures de bananes plantins. Ce seront d’ailleurs les meilleurs coupés-coupés que l’on ait pu manger au Gabon, leur réputation étant effectivement reconnue.
Les fameux coupés-coupés de Ndjolé
Les derniers 100 kilomêtres du voyage sont sur piste non bitumée, où il est assez rare de dépasser le 45 km/h. Autant dire qu’un tel déplacement n’aurait jamais été possible avec une voiture classique, la raison pour laquelle notre départ consistait d’abord à échanger notre voiture habituelle par un 4x4 emprunté à la mère de Christelle, quartier PK10.
Panneau routier pour la Lopé: Le panneau est faux, c'est "RN3" qui devrait être indiqué ; rassurez-vous, OpenStreetMap est juste. L'honneur est sauf.
Nous sommes arrivés à l’hôtel de la Lopé vers 16h30 (nous étions partis finalement vers 7h30 du matin, avec une bonne heure de pause à midi). Après les formalités d’arrivée à la réception, nous gagnons l’annexe de l’hôtel ; ce dernier est en effet en deux partie, le premier historique, puis une annexe avec de nouvelles chambres, celles que nous ayons réservées étant situé à l’annexe. L’annexe présente l’avantage de disposer du courant toute la journée, alors que le site principal ne peut bénéficier qu’en soirée et nuit du courant, ceci pour des raisons d’économie d’énergie et de régles d’émission dans la réserve, de ce que j’ai compris.
Pour le repas du soir, Marie nous avait préparé à nouveau des pignons de poulet. Nous compléterons toutefois avec des Kotis (des ribs de porc) achetés directement à la restauration de l’hôtel. Nous partons nous coucher car nous prévoyons de participer à des activités proposées par l’hôtel le lendemain. Cela sera pour moi la première nuit passée dans l’hémisphère sud.